A Noël, j'ai sauté le pas... je me suis fait offrir une liseuse, un livre électronique.

AAAAAARG HERESIIIIIIIIE!

Oui je sais, le livre papier a ses fidèles irréductibles aux yeux desquels je vais passer pour une immonde traitresse. Mais commençons par le commencement.

Quand j'ai déménagé, l'été dernier, la quantité de livres que j'ai pu accumuler m'a fait tomber à la renverse. Sans parler de mon dos qui se souvient encore de leur poids.

Et puis, je lis beaucoup de classiques. A cause de la fac, ça. Du coup, je me suis rendu compte que tous ces classiques étaient disponibles gratuitement sur le net, car libres de droit. Il me manquait juste le confort de lecture que ne procure pas un écran d'ordinateur.

Cela a achevé de me convaincre et en janvier, j'ai donc étrenné Bobook. Oui, je lui ai donné un petit nom ridicule. Un jour, je vous présenterai Norbert mon parapluie et Marguerite ma voiture.

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Alors aujourd'hui, samedi 9 juillet, après six mois d'utilisation, quel bilan sur Bobook? Très positif: je suis conquise et convaincue.

Les petits trucs qui me font aimer Bobook

D'abord, Bobook remplit parfaitement son office: il contient actuellement 92 livres, tous gratuits car tous libres de droit. J'ai emmené Bobook en voyage et c'est extrêmement appréciable d'avoir à portée de main toute une série de livres, un vrai choix, sans passer par des valises pleines à craquer. Bobook peut aussi se connecter à internet pour aller en chercher de nouveau au cas où, mais je n'ai jamais testé. J'imagine que le téléchargement doit prendre du temps et user la batterie, mais savoir que c'est possible me plaît bien.

Bobook est facile à utiliser. Ses quatre boutons intercalaires sur la droite sont des raccourcis. On-Off, "Home" qui vous ramène au menu principal, "Books" qui vous emmène dans votre bibliothèque et "Store" qui vous connecte à la boutique. Il suffit de toucher le titre du livre voulu sur l'écran pour y entrer, de toucher l'écran à droite pour passer à la suite, à gauche pour revenir. Même pas besoin de faire glisser son doigt sur l'écran pour mimer les pages qui tournent, c'est encore plus simple.

Bobook ne fait pas mal aux yeux. L'écran de Bobook n'a rien d'un écran d'ordinateur, il n'est pas lumineux, donc je lis avec Bobook aussi longtemps qu'avec les autres livres. Bobook a une batterie qui tient deux semaines sans problèmes et qui se recharge sur secteur, donc pas plus contraignant qu'un téléphone portable. Je n'ai jamais été interrompue dans ma lecture par une panne de batterie.

Bobook se fait oublier: il a le format d'un livre et une utilisation intuitive qui font qu'on ne souffre pas de son mode de lecture. On évitera quand même de le jeter par terre, mais je crois que si on est un peu addict comme vous et moi, chers bouquineurs, on ne le fait pas non plus avec nos livres papiers.

Bobook a plein de petits gadgets spécial geekette lectrice, comme de mettre un signet dans un livre, de voir la liste de ses signets, chercher un mot dans un livre, chercher là-maintenant-tout de suite la définition d'un mot dans le dictionnaire et revenir tout de suite au même endroit du livre sans presque avoir interrompu sa lecture, zoomer quand on est fatiguée, dézoomer quand on veut des pages plus remplies, et mon préféré: les notes de fin! Je touche le mot annoté et hop, me voici sur la note. Je touche la note, et me revoilà à la bonne page de mon livre.

Bobook est beau! Oui, je sais, on s'en fiche, n'empêche que son petit cadre blanc et sobre, je le trouve très élégant, ses boutons ressemblent à des petits intercalaires, on dirait un petit carnet-répertoire, un petit classeur, c'est mignon. Je lui ai même fait quelques petites améliorations esthétiques...

Bon, revenons du pays merveilleux, Bobook a aussi quelques défauts: il est un peu lent surtout, et les livres numériques qu'il faut acheter restent financièrement peu intéressants par rapport au livre papier. Mais ce petit gadget correspond tout à fait à mes habitudes de lecture et je suis très contente de l'avoir.

Lectrice buissonnière... en mode numérique

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