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Ma bouquinerie
27 juin 2012

Salem - Stephen King

salemUn enfant et un homme errent sur les routes d’Amérique. On les dit père et fils, mais tout le monde sait qu’ils viennent de Jerusalem’s lot, dite Salem, la ville fantôme. Que s’est-il passé là-bas? Tout a commencé lorsque Ben Mears, un écrivain natif de Jerusalem’s lot, revient y chercher l’inspiration de son futur roman. Il est tout particulièrement intrigué par une grande maison abandonnée qui l’avait terrifié dans son enfance, l’ancienne demeure d’Hubert Marsten, un assassin. Alors qu’il souhaite la louer, il apprend qu’elle vient d’être rachetée par des antiquaires. Tandis qu’il se rapproche des habitants de la ville, notamment d’une jeune femme et d’un professeur de lycée, les deux enfants Danny et Ralphie Glick font le mur pour aller à une soirée. Ralphie disparaît et Danny reste languissant et dépérit, et ne tarde pas à mourir sans que l’on comprenne de quelle maladie. Puis c’est un jeune homme que l’on entend inviter quelqu’un à entrer au milieu de la nuit et que l’on retrouve mort au matin. Lorsque les morts se mettent à se relever de leurs tombes, les soupçons se portent sur un vampire. Un vampire, au XXième siècle?

J’étais pleine d’espoir pour ce mythique roman sur le vampirisme. J’ai eu du mal à entrer dedans: que de longueurs avant d’arriver au sujet! De longues descriptions de la vie de Salem, de longues présentations des personnages et de leur passé… Bref, je n’en pouvais plus d’attendre que ça commence. Et c’est à peu près vers le milieu du livre que les choses sérieuses se mettent en place. Malheureusement, je n’ai pas été convaincue par la version du vampire proposée par Stephen King. Certes, ses victimes se relèvent de leur tombe, se vident de leur sang et errent la nuit dans Salem, et le vampirisme se répand comme une épidémie. Mais globalement, Stephen King mise plus sur la présentation brute d’un monstre sans détour ni suspens que sur la réelle terreur psychologique et la tension nerveuse. Avec tout ce qu’on a vu sur nos écrans comme monstres et cadavres ambulants, il faut avouer que ces zombies semblent bien trop vite en carton pâte et on attend qu’ils fassent un peu plus d’efforts pour nous terrifier, sans qu’ils s’en donnent vraiment la peine. Quelques scènes pourtant ont ravi mon désir de frisson, telles celle où Matt entend pendant la nuit le garçon qu’il héberge inviter quelqu’un à entrer, où celles de l’exploration de la maison hantée et des pièges qu’elle renferme: on replonge dans un fantastique sombre, qui réveille notre terreur du monstre caché sous le lit ou des légendes urbaines, et là, ça fonctionne. Mais ce que j’ai trouvé le plus intéressant, c’est le rôle de la religion: ici, ce n’est pas le crucifix qui compte, mais la foi que l’on y met, et le prêtre lui-même peut être maudit du  moment où il doute du Seigneur qui met sur sa route une telle créature. C’est ce qui sauve le roman de flirter de trop près avec le nanar…

La note de Mélu:

Note 3

Un roman qui a du mal à vieillir selon moi, et qui a aussi quelques pages en trop.

Un mot sur l’auteur: Stephen King (né en 1947) est un auteur américain mondialement connu pour ses romans d’horreur et fantastiques très souvent adaptés à l’écran. Un autre roman du même auteur sur Ma Bouquinerie:

la_petite_fille_qui_aimait_tom_gordon

Titre original: Salem’s lot (traduit de l’anglais)

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catégorie “lieu géographique”

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Commentaires
M
@ Anne Sophie: c'est vrai que c'est en douceur, pour le coup
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A
vu que je suis relativement trouillarde, je pense que ça pourrait me faire flipper et me plaire :)
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Ma bouquinerie
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