Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ma bouquinerie
22 mars 2011

Le Hussard sur le toit

Le_hussard_sur_le_toitL'auteur: Jean Giono (1895-1970) est un écrivain français d'origine italienne.

Le livre: un jeune colonel de hussard piémontais, Angelo, traverse le sud de la France après avoir du fuir son pays. Mais la région est ravagée par le choléra. Les cadavres jonchent le sol, les villages se vident. Au milieu des morts, il croise un français, un jeune médecin, qui le marque durablement: même si l'espoir est mince, même si la contaigon est imminente, il fait tout ce qui est humainement possible pour soigner et soulager tout agnonisant qu'il trouve. Décidé à retrouver Giuseppe, son frère de lait, et à aider tout ceux qu'il croisera sur son chemin, Angelo arrive à Manosque, où on l'accuse d'empoisonner l'eau des fontaines pour multiplier les morts. Pourchassé, il se réfugie sur les toits.

J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre. Je ne saurai dire pourquoi. Le premier chapitre est indigeste au possible, on a un mal fou à suivre qui sont les personnage, où se situe l'action, ce qui se passe. La première moitié du livre qui suit est absoluement poignante: de cadavres en ville fantôme, nous voilà plongé dans une France de désolation, dont nous savons qu'il n'y a aucune échappatoire. La contagion imminente, sans qu'on identifie exactement comment la maladie se transmet, crée une menace sourde qui plane sur l'intrigue. Angelo apparaît comme une sorte d'idéaliste, comme le dernier humaniste qui ne craint pas de frictionner les jambes glacées d'un moribond pour tenter d'empêcher la maladie de l'atteindre. Tout le roman consiste donc à suivre Angelo dans son périple pour traverser le pays contaminé et échapper à la police qui parque en quarantaine tout individu suspect. Mais quelle lenteur! Les introspections d'Angelo n'en finissent plus, la route s'éternise, les paysages de contagion et de malades finissent par tous se ressembler. De plus, on découvre peu à peu l'histoire d'Angelo au moyen de flash back, de parenthèses qui nous perdent et on ne sait plus non plus quand on est. Bref, j'ai eu un mal fou à le terminer, et même si j'ai trouvé le sujet bien traité, j'ai n'ai pas du tout accroché.

La Note de Mélu:

Note_2

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Je n'aime pas les livres historiques alors je passe mon tour
Répondre
L
je comprends, c'est vrai que c'est lent!<br /> moi qui n'aime habituellement pas, j'avais pourtant adoré (en même temps, c'était y'a longtemps, je ne sais pas si je le relisais maintenant...)<br /> j'avais aussi beaucoup aimé le film (avec Oliver Martinez si je me souviens bien...)
Répondre
A
Un classique que je n'ai jamais lu mais que j'aurai bien essayé un jour de lire mais après ton article, je ne sais pas si je tenterai sa lecture.
Répondre
E
Un roman magnifique, que j'ai beaucoup aimé. J'ai adoré le personnage d'Angelo et parcourir la Provence avec lui... Un excellent souvenir !
Répondre
A
je garde un horrible souvenir d'un roi sans divertissement, alors je passe
Répondre
Ma bouquinerie
Publicité
Newsletter
Publicité